"Il était grand temps de sortir du post-littéraire" (Giao David)

Par


Giao David, à propos de son livre Poèmes sans opinion :


"Il était grand temps, pour moi, de sortir du post-littéraire - vieillerie éternelle du futur, héritée... des premiers romantiques allemands. Ce fantasme du présent, appelez-le Poème-maintenant, Poésie-maintenant, ce que vous voulez. Non ! J'ai peu de goût pour la littérature fantasmée, fût-elle écrite au grand présent des relèves et des réparations. Désormais, c'est l’âme de tout un poulpe qui parle en moi. Le poulpe contemporain fait du hors-piste dans un jet d'encre tentaculaire. Mes poèmes sont sans opinion politique sur leur jour et leur nuit. Les poulpes sont sans opinion politique, ou ils ne sont pas. Ce sont des sociabilités critiques en mouvement."




Posts les plus consultés de ce blog

Nos prévisions pour 2019

Par
Image
" Flattag, co-working éditorial solidaire. Soubassement moteur : ateliers d'écriture improvisés en mi bémol majeur, hors parcours pro, sans animateur principal. Public visé : le voisin, la voisine, qu'il ou elle vienne d'ici ou d'ailleurs, de quelque part ou de nulle part. Pour vous faire une idée encore plus abstraite :  Flattag, ce n'est pas Normale Sup en mode Bohème Ouvrière. " - Amsetou Tafebe, Stéphane Vromanne, Chloé Guezo, Giao David,  Samuel Rochery,   Lise Dougé
Lire la suite

La bonne planque

Par
Image
la poésie se trouve à 8 435 endroits. en tous cas, les particuliers l’annoncent 8245 fois, et les professionnels 190 fois. à noter qu’elle ne concerne aucune annonce urgente, et que personne ne lui a donné la moindre fourchette de prix. C’est le bon coin, c’est la bonne planque.
Lire la suite

Fugitif éclat de Rocky IV dans la nuit de l’être

Par
Le vent qui héberge les prairies de passage connaît parfaitement les consignes sur le ring. Dans sa chute, la feuille a déplié son drapeau russe, et personne n’a pu la battre. Les prés et leur poids d’ombres vieilles savent ce qu’Appolo est en train de faire et pourquoi il le fait, sa hache comme la fable qui conte le feu, pour le plaisir de couper. Allez plutôt voir ce qu’ils font dans la salle à manger, tous ces nostalgiques de la haie longue et basta, dit Rocky. Le soir siffle chiens et labours ; les cris de la foule ont légèrement changé. – G.D. & S.R.
Lire la suite